Source: On se fait un cine
Publish Date: April 1st, 2022
Author: Margaux Maekelberg

La dernière édition de l’IFFR a signé le retour de la réalisatrice Anca Damian. Après son merveilleux L’extraordinaire voyage de Marona qui contait la vie tumultueuse d’un petit chien, The Island se plonge dans un voyage beaucoup plus psychédélique pour se pencher sur l’épineux sujet des migrants, de la survie et de son rapport aux autres. À cette occasion, nous avons rencontré la réalisatrice pour en savoir un peu plus sur la création de ce film.

– Quelle est la genèse de ce projet ?

L’idée de faire ce film est apparue comme un désir de faire un film musical sur la réalité troublante de nos jours. The Island est un film sur la recherche du paradis qui se confond avec le sens de la vie dans un monde qui s’écroule. Le rapport avec l’autre, le rapport avec la nature, avec nos désirs et illusions, sont des miroirs auxquels nous sommes confronté·es quotidiennement.

– Comme votre précédent film, il y a toujours ce thème de la mort en filigrane. Pourquoi ?

C’est mon quatrième long métrage d’animation et le seul qui ne commence pas avec la mort du personnage principal. Mes films parlent, par contre, de la vie et la mort et le prétexte qui donne la valeur à la vie. Moi je suis obsédée par le sens de notre passage sur cette planète, dans un corps qui est un processus en perpétuel changement, et oui, au-delà de ça on a une mémoire, un mental, des émotions, des intuitions, une âme… Le thème de la mort nous aide à comprendre le sens de la vie.

Read more here